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Le modèle de l'équipe de france

Les grandes compétitions internationales inspirent souvent un nouveau souffle à leurs disciplines. Mais surtout de nouvelles tactiques aux équipes, tout particulièrement dans le milieu du ballon rond. Du football total au tiki-taka en passant par le catenaccio, la France instaure une nouvelle tendance lors de la Coupe du monde 2018 : le jeu de transition. Explications en chiffre.

Ce n’est pas une nouveauté. Les Bleus ne sont pas vraiment adeptes du jeu de possession. Aussi bien en 1998, qu’en 2018 : 53,8% pour la bande à Jacquet et 48,6% pour celle de Deschamps sur leurs sept parties respectives de la compétition. Loin des 65,2% des Espagnols ou des 60,7% des Allemands.

Des pourcentages encore plus représentatifs en finale : 40% en faveur de France 1998 et 34% pour les Bleus 2018 contre 60% au profit de la Nationalmannschaft et 57% pour la Roja.

 

Étouffé mais lucide dans la zone de vérité

 

À quoi bon décrier le jeu de possession de la France en 2018 ? Souvenez-vous, en 1998. La génération "Black-Blanc-Beur" tire tous azimuts vers les cages : 166 tirs (75 cadrés) pour seulement 15 buts sur l’ensemble de la compétition. Soit un ratio d’un but tous les 11,1 tirs. Une imprécision certaine. Vingt ans plus tard, leurs héritiers rectifient le coche : 81 tirs (35 cadrés) pour 14 buts. Soit un but tous les 5,8 tirs.

Entre 1998 et 2018, seuls les Allemands se montrent plus efficaces : un but tous les 5,5 tirs. Les Espagnols, eux, bien que principaux détenteurs du cuir, manquent cruellement de réalisme devant le portier adverse : un but tous les 15,8 tirs en 2010. Et seulement un but en 18 tentatives (6 cadrés) lors de la finale. Raison de plus pour ne pas confondre domination et possession.

Texte et infographies : Solène Falaise

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