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lE RUGBY

Avec les seniors féminines du Stade Niçois

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Au programme du jour pour les féminines du Stade Niçois : réactivité, techniques de passe et placement défensif. (Crédit : Solène Falaise)

Il est 20 heures et les dernières retardataires arrivent au gallot sur le terrain numéro 6 de la Plaine des Arboras. Quelques exercices d’échauffement sous les projecteurs et l’entraînement des séniors féminines du Stade Niçois peut commencer. Aux commandes, le duo mixte formé par Sophie Mallau (40 ans) et Marek de la Bassetière (39 ans) donne le tempo. « Allez, on vient là ! », « travaille sur tes appuis ! » ou « une minute pour aller boire ! ». Une heure et demie de travail intense plus tard et direction la douche pour les Pitchounettes. « Aujourd’hui, on a travaillé la réactivité, les techniques de passe et le placement défensif », résume Marek de la Bassetière.

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Installé à une table d’un club-house peinturluré aux couleurs du club, le « co-coach » de Sophie Mallau reconnaît que ses joueuses ont quelques « petits soucis de transmission de balle » les jours de match. « Il faut avoir plus de fluidité, trouver les extérieurs, faire des breaks dans l’axe… ». Un jeu beaucoup plus dans l’air du temps de l’Ovalie, en somme. « On a été axé pendant des années sur un rugby assez physique… Avec une domination physique et une conservation. Et là, on en est venu à un rugby de vitesse, d’évitement », analyse Marek.

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Sophie Mallau et Marek de la Bassetière, les « co-coaches » des féminines du Stade Niçois. (Crédit : Solène Falaise)

« Les All Blacks représentent bien ça »

 

Rejoint par sa partenaire, il poursuit. « Quand on dit évitement au rugby, c’est faire une passe après contact. C’est une chose qu’on voit de plus en plus et de façon spectaculaire. » Entre deux gorgées d’un Perrier fraîchement servi, Sophie acquiesce. Et ajoute : « Suivant les époques, il y a eu des styles de jeu différents et ces derniers apparaissent lors des Coupes du Mondes masculines. »

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Avant de faire écho à son compère. « Dans les années 2000-2010, c’était la course à l’armement sur les gros gabarits, avec du jeu de percussion, du jeu lent… Depuis le dernier Mondial en 2015, on est sur la vitesse, sur l’évitement. Et ce sont souvent les All Blacks qui donnent l’exemple. » D’un hochement de tête, Marek acquiesce. « Au niveau mondial, les meilleures équipes sont dans l’évitement. Les All Blacks représentent bien ça, ils réinventent le rugby sans cesse et ont toujours un temps d’avance. Il y a aussi l’Irlande, l’Angleterre, le Pays de Galles… » Et Sophie de conclure : « De toute façon, l’équipe qui gagne, c’est la vérité du terrain ! »

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Florian Sermaise

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